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ESA and Arianespace sign agreement to launch Smile mission
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Vega-C lancera la mission d’étude du vent solaire de l’ESA

30/04/2024 18 views 0 likes
ESA / Space in Member States / Luxembourg

L’ESA s’assure un vol vers l’espace pour sa mission Smile avec la signature par Arianespace du lancement de ce satellite à bord de la fusée Vega-C.

Smile (acronyme de « Solar Wind Magnetosphere Ionosphere Link Explorer ») est une collaboration entre l’ESA et l’Académie chinoise des sciences (CAS), dont l’objectif est de nous aider à mieux comprendre l’interaction entre le Soleil et la Terre. Le lancement constitue une contribution majeure de l’Europe à la mission.

Vol inaugural de Vega-C en juillet 2022
Vol inaugural de Vega-C en juillet 2022

Lors de la cérémonie de signature qui s‘est tenue aujourd’hui, l’ESA a sécurisé le lancement de Smile à bord de Vega-C, un lancement actuellement prévu fin 2025 depuis le Port spatial de l’Europe en Guyane. Vega-C, l’agile fusée européenne, est conçue pour le lancement d’un large éventail de missions. Elle peut envoyer des cargaisons de formes et de tailles variées, améliorant ainsi l’accès indépendant de l’Europe à l’espace.

« Aujourd’hui marque une étape majeure pour notre mission innovante Smile et indique la détermination de toutes nos équipes et tous nos partenaires à livrer une mission réussie dans les délais prévus pour un bénéfice scientifique maximal », déclare la directrice de la Science de l’ESA, la Pr Carole Mundell.

Stéphane Israël, président exécutif d’Arianespace, a déclaré : « Cette signature est l’aboutissement de plus de quatre ans d’efforts collaboratifs entre Arianespace et les équipes Science de l’ESA pour préparer le lancement de la mission SMILE à bord d’un vol Vega C. »

David Agnolon, responsable du projet Smile, explique pourquoi Vega-C est un excellent choix pour Smile : « Nous sommes ravis de lancer Smile à bord d’un lanceur aussi polyvalent. Vega-C a été sélectionné car il correspond parfaitement aux besoins de la mission, tels que la capacité de masse requise et l’orbite d’injection. »

Vue d'artiste de la mission Smile
Vue d'artiste de la mission Smile

Vega-C placera Smile sur une orbite terrestre basse, à partir de laquelle le satellite se propulsera en orbite terrestre haute. Une fois sur son orbite de destination, en forme d’œuf, Smile fera le tour de la Terre tous les deux jours environ. Il voyagera jusqu’à environ 121 000 km de la surface de la Terre pour une vue prolongée des régions polaires nord, avant de s’approcher à moins de 5000 km pour télécharger son trésor de données en stock vers des stations sol en Antarctique et en Chine.

Une orbite aussi unique permettra aux scientifiques d’observer des régions importantes dans l’espace proche de la Terre pendant plus de 40 heures à la fois. Smile prendra les premières images et vidéos en rayons X montrant le vent solaire frappant la bulle protectrice magnétique de la Terre. Des images complémentaires dans l’ultraviolet permettront d’observer plus longuement que jamais de façon continue les aurores boréales.

Smile marque la première fois que l’ESA et la Chine sélectionnent, conçoivent, mettent en œuvre, lancent et exploitent conjointement une mission scientifique dans l’espace. Outre le lancement, l’ESA est responsable du module de charge utile de Smile (qui héberge ses instruments scientifiques), des installations d’essai du satellite, de la principale station sol en Antarctique, et d’une contribution aux opérations scientifiques.

Vue d'artiste du satellite Smile
Vue d'artiste du satellite Smile

« Plusieurs difficultés techniques et programmatiques ont été surmontées conjointement par les équipes ESA et CAS grâce à une collaboration efficace et respectueuse. Nous avons tous hâte de voir Smile en orbite en 2025 et de collecter des données scientifiques pendant plusieurs années », explique Frédéric Safa, chef du département Missions futures de l’ESA.

A l’automne 2024, les sections européenne et chinoise du satellite arriveront au Centre technique de l’ESA, l’ESTEC. Les deux sections seront alors réunies, et le satellite sera testé pour la première fois en tant qu’ensemble complet. Le satellite sera ensuite expédié de l’ESTEC vers Port spatial de l’Europe en Guyane française.