ESA title
Agency

La Terre vue de l'Espace : l’Islande a arrêté de fumer

04/06/2010 721 views 1 likes
ESA / Space in Member States / France

Cette image prise par Envisat nous présente une Islande qui ne fume plus. Bien que l’île ait été ces derniers mois au centre de toutes les attentions principalement pour son activité volcanique, elle est également réputée pour ses nombreux glaciers, ses lacs, ses champs de lave et ses sources chaudes.

Les volcans, dont le nombre dépasse la centaine, dominent les paysages islandais et un grand nombre d’entre eux sont encore actifs. Le fameux volcan Eyjafjallajokull, qui a subi une série d’éruptions en avril et en mai, apparaît dans la zone sombre sur la côte sud de l’île.

Située dans l’Atlantique Nord à l’est du Groenland et tout juste au sud du cercle polaire arctique, l’Islande a plus de territoire couvert par les glaciers (11%) que l’ensemble de l’Europe continentale.

Avec ses 8 000 km2, le glacier du Vatnajokull (visible en blanc au nord-est de l’Eyjafjallajokull) est le plus grand d’Islande et d’Europe. La tache blanche et ronde au centre du pays est le Hofsjokull, le troisième plus grand glacier du pays mais aussi son plus grand volcan actif. La tache blanche allongée à l’ouest de l’Hofsjokull et le Langjokull, le deuxième plus grand glacier islandais.

Le front du Langjokull alimente l’Hagavatn, un lac glaciaire de 5 km2 à une altitude de 435 m.

Le plus grand lac du pays, le Pingvallavatn est en bas à gauche sur cette image. La ville de Reykjavik, capitale du pays, est visible légèrement au sud-ouest du Pingvallavatn, sur la côte occidentale.

Quelque 800 sources chaudes, dont la température moyenne atteint 75°C, sont réparties dans le pays. Reykjavik, qui signifie « baie fumeuse » en islandais, a été nommée ainsi à cause de la fumée qui s’élevait des sources chaudes dans une baie du sud-ouest. Les réserves d’eau géothermiques de l’Islande assurent l’essentiel de l’électricité et du chauffage de la population.

Les différentes teintes de vert visibles dans la mer sont dues aux alluvions charriés par les eaux.

Cette image a été prise le 24 mai 2010 par la caméra MERIS (Medium Resolution Imaging Spectrometer) d’Envisat avec une résolution de 300 m.

Related Links

Related Links