Signatures spectrales
Il est par conséquent possible de distinguer les zones de végétation du terrain nu. La différence de réfléchissement dans les canaux 3 et 4 est importante pour les zones de végétation et quasiment nulle pour les terrains nus. (voir graphique à droite).
Les rayons réfléchis par le sol nu augmentent légèrement de la plage visible à la plage infrarouge du spectre. Les différences entre les types de sol, selon que ce dernier est sec ou humide, peuvent être importantes. Les différences de composition minérale de la surface sont également traduites par la signature spectrale. Sur l’illustration, vous ne voyez qu’une courbe moyenne pour un sol nu (terre). En règle générale, l’eau ne réfléchit que dans la plage de lumière visible. Dans la mesure où l’eau ne réfléchit quasiment pas dans la plage du proche infrarouge, elle est très différente des autres surfaces. Ainsi, les surfaces d’eau seront clairement délimitées en tant que zones sombres (faibles valeurs de pixels) sur les images enregistrées dans le proche infrarouge.
La signature spectrale des plantes vertes est très caractéristique. La chlorophylle d’une plante en développement absorbe la lumière visible, surtout la rouge, pour l’utiliser en photosynthèse, tandis que la lumière du proche infrarouge se réfléchit très efficacement car la plante n’en a aucune utilité (voir illustration 'Graphique de signatures spectrales de l’eau, du sol et de la végétation'). Ainsi, les plantes évitent tout réchauffement inutile ou perte de sève par évaporation. Par conséquent, le réfléchissement de la végétation dans le proche infrarouge et dans les plages visuelles du spectre, varie considérablement. Le niveau de différence révèle l’ampleur de la zone couverte par des feuilles vertes en croissance (index de zone de feuilles).
Last update: 9 décembre 2009
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