![]() |
![]() |
![]() Écosystèmes montagneux ![]() ![]() Les ressources naturelles d’un écosystème montagneux fragile sont depuis plusieurs dizaines d’années mises à rude épreuve du fait de la surexploitation liée à la hausse des besoins de subsistance. Au cours des dernières années, les préoccupations de plus en plus grandes relatives à la dégradation environnementale des écosystèmes montagneux ont peu à peu placé cette question à l’ordre du jour des agendas environnementaux et politiques. La terre, l’eau et la végétation sont les ressources les plus importantes pour la survie de l’homme. Elles doivent donc faire l’objet d’une gestion rationnelle. De fait, la gestion durable de ces ressources naturelles est actuellement le plus gros défi posé à ces écosystèmes. Elle constitue un élément essentiel de l’approvisionnement en nourritures humaine et animale et de la sécurité environnementale. Pour le développement durable d’une zone, l’identification des risques les plus fréquents survenus au cours des dernières années peut jouer un rôle vital dans la définition des priorités. Déforestation La transformation des forêts pour un autre usage et la dégradation forestière constituent les problèmes socioéconomiques et environnementaux les plus importants du Népal. La déforestation massive, qui fait partie de l’histoire du Népal, se traduit par des forêts dégradées et éparses. Le problème de la dégradation des terres concerne l’érosion et la détérioration des sols. Les glissements de terrain constituent au Népal un phénomène courant qui, bien que naturel, reste malgré tout influencé par l’activité de l’homme. La déforestation, la culture intensive, l’expansion agricole dans des zones à faible rendement et la configuration pentue des terrains ont, non seulement aggravé les phénomènes d’érosion, mais réduit la fertilité et la capacité productive des terres. L’érosion est par ailleurs à l’origine du dépôt de sédiments dans les citernes et les réservoirs. Cette pollution réduit les capacités de stockage et augmente les risques d’inondation et de glissement de terrain. Elle est aussi à l’origine de la perte de terres arables dans les zones de faible altitude.
Le tableau 1 montre que la situation de la déforestation pourrait être améliorée grâce à certaines activités. À cet égard, on peut citer l’initiative des habitants du parc national du Chitwan. Les visites guidées que la population organise dans la forêt permettent non seulement de protéger le patrimoine forestier mais également de générer des revenus pour les villageois.
Source: Mongabay
Source: Mongabay Mouvements de terrain Mouvement de terrain: : éboulement. Les mouvements de terrain sont les manifestations du déplacement gravitaire de masses rocheuses ou de terrain déstabilisées sous l'effet de sollicitations naturelles. Les mouvements de terrain peuvent être causés par: - des rivières, des glaciers ou de l’océan. - L’affaissement de masses rocheuses et de terrain du fait de leur saturation en eau résultant de la fonte des neiges ou des fortes pluies. - Les tremblements de terre qui créent des pressions qui affaiblissent les pentes. - Les éruptions volcaniques, qui produisent des dépôts instables, des pluies torrentielles et des coulées de débris. - Les vibrations des équipements, la circulation, les tirs de mines, voire la foudre, à cause desquels les pentes instables peuvent céder. - Un excès de poids, dû à l’accumulation de pluie ou de neige, à un amas de roches, de minerais ou de déchets ou encore à des structures créées par l’homme, peut exercer des pressions et provoquer des éboulements sur les pentes ou d’autres structures. - La pression de la nappe phréatique peut déstabiliser la pente. - Dans les sols peu profonds, le retrait de la végétation aux racines profondes qui permettent aux colluvions de rester en contact avec le substratum rocheux. Last update: 24 avril 2013 ![]()
![]() |