N° 35–2023: Invitation aux médias: En savoir plus sur le retour d'Aeolus

La mission éolienne de l’ESA, Aeolus , va bientôt rentrer sur Terre. Actuellement en orbite à 320 km au-dessus de la surface du globe, elle est maintenue en orbite grâce à son carburant restant. Ce carburant s’épuise et le satellite va bientôt succomber à l’atmosphère et à la gravité terrestre. 

Une analyse réalisée par l’ESA et des experts de l’industrie a démontré qu’Aeolus peut revenir sur Terre par une approche assistée (c’est-à-dire semi-contrôlée), dans le but de réduire le risque (déjà très faible) de dommages causés par les fragments qui survivent au voyage et atteignent le sol.

Une série de commandes et de manœuvres ont été conçues pour rendre passif l’engin spatial (en désactivant les systèmes d’alimentation et batteries) sur une période d’environ une semaine et le diriger, ainsi que les fragments restants, vers la mer.

Si aucune intervention n’est faite depuis le sol, Aeolus reviendrait de manière naturelle – ce qui est désormais courant, sachant qu’en moyenne un engin spatial par mois réintègre l’atmosphère terrestre.

Les équipes de l’ESA dépassent la mission technique d’origine du satellite pour s’aligner sur la stratégie ambitieuse actuelle de l’ESA en matière de réduction des débris spatiaux et de sécurité spatiale.

Les mesures prises selon le principe du meilleur effort visent à réduire encore davantage les risques. Elles ont été pensées de manière à ne pas potentiellement augmenter les risques, mais si elles réussissent, elles permettront à Aeolus de se conformer rétroactivement à la réglementation actuelle en matière de sécurité spatiale, qui n'était pas encore implémentée lors de la conception de la mission.

A propos d'Aeolus

Lancée le 22 août 2018, Aeolus est la première mission satellite à acquérir des profils éoliens terrestre à l’échelle mondiale.

Aeolus transporte un instrument connu sous le nom d’ALADIN, qui est le système lidar à vent de type Doppler le plus sophistiqué d’Europe volant dans l’espace. Un laser émet des impulsions de lumière ultraviolette vers l’atmosphère terrestre, et un récepteur détecte la lumière dispersée par les molécules d’air, les molécules d’eau et les aérosols tels que la poussière.

Grâce à de subtils changements dans les propriétés de la lumière reçue, nous pouvons mesurer la vitesse à laquelle ces particules s'éloignent d'Aeolus - ce qui correspond à la vitesse du vent.

Les données d’Aeolus sont désormais utilisées par les principaux services de prévisions météorologiques dans le monde entier, notamment le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF), Météo-France, le Met Office britannique, le Deutscher Wetterdienst (DWD) allemand et le Centre national indien pour les prévisions météorologiques à moyen terme (NCMRWF).

Suite aux nombreux succès de cette stratégie, notamment des avantages économiques évalués à plus de 3,5 milliards d’euros, une mission opérationnelle de suivi appelée Aeolus-2 devrait être lancée dans la future décennie. 

Conférence de presse pré-retour – le 19 juillet à 11h45 CEST

Programme

11h45 CEST Bienvenue et brève présentation des intervenants

11h50 CEST Présentations

12h30 CEST Questions/réponses

12h45 CEST Fin de l’événement

Panélistes:

• Simonetta Cheli, directrice de l'observation de la Terre
• Holger Krag, chef du bureau de la sécurité spatiale
• Tommaso Parrinello, responsable de la mission Aeolus
• Isabel Rojo, Directrice des opérations Aeolus

Un enregistrement sera disponible par la suite.

Des séances de questions et réponses en ligne en allemand, italien, espagnol et français, ainsi que des interviews et une opportunité de tournage à l’ESOC sont prévues.

• Briefing en ligne en langue italienne : 19 juillet, 14h00 CEST
• Briefing en ligne en langue française : 19 juillet, 16h00 CEST
• Briefing en ligne en langue allemande : 20 juillet, 10h00 CEST
• Briefing en ligne en langue espagnole : 20 juillet, 12h00 CEST
• Opportunité médias à l'ESOC, Darmstadt : 18 juillet, 9h00-11h00 CEST 

Les porte-parole et experts de l'ESA suivants sont disponibles pour des interviews :

• Rolf Densing, directeur des opérations, ESA
• Simonetta Cheli, directrice de l'observation de la Terre
• Tommaso Parrinello, responsable de la mission Aeolus
• Isabel Rojo, Directrice des opérations Aeolus
• Viet Duc Tran, responsable du véhicule spatial A
• Tim Flohrer, chef du Bureau des débris spatiaux
• Jens Lerch, responsable du véhicule spatial B
• Benjamin Bastida-Virgili, ingénieur système – débris spatiaux
• Thomas Ormston, ingénieur exploitation – véhicules spatiaux

Inscription des médias

Merci de faire part de votre intérêt à participer avant le 17 juillet à 17h00 CEST, en sélectionnant et en remplissant le formulaire correspondant à l’adresse https://blogs.esa.int/forms/esa-media-briefing-form, en précisant à quel conférence de presse vous souhaitez assister.

Après inscription, les représentants des médias recevront des informations supplémentaires et un lien permettant de se connecter à la séance d’information en ligne (plateforme WebEx/Teams) ou des informations concernant les opportunités offertes aux médias dans les locaux de l’ESA, à l’ ESOC.

Plus d’informations

Pour en savoir plus sur Aeolus, veuillez consulter le site Web https://www.esa.int/Applications/Observing_the_Earth/FutureEO/Aeolus.

Contact

Service presse de l’ESA et bureau des relations médias

Email : media@esa.int

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À propos de l’Agence spatiale européenne

L’Agence spatiale européenne (ESA) constitue la porte d’accès de l’Europe à l’espace.

L’ESA est une organisation intergouvernementale, créée en 1975, dont la mission consiste à œuvrer au développement des capacités spatiales de l’Europe en veillant à ce que les investissements dans le secteur spatial bénéficient aux citoyens européens et du monde entier.

L’ESA compte vingt-deux États membres : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. La Lettonie, la Lituanie, la Slovaquie et la Slovénie sont membres associés.

L’ESA a mis en place une coopération officielle avec quatre États membres de l’UE. Par ailleurs, le Canada participe à certains programmes de l’ESA au titre d’un accord de coopération.

En coordonnant les ressources financières et intellectuelles de ses membres, l’ESA peut entreprendre des programmes et des activités qui vont bien au-delà de ce que pourrait réaliser chacun de ces pays à titre individuel. Elle coopère en particulier avec l’UE à la mise en œuvre des programmes Galileo et Copernicus, ainsi qu’avec EUMETSAT pour le développement de missions météorologiques.

Pour en savoir plus sur l’ESA, veuillez consulter la page - www.esa.int