Le spatial, vigie des glaces du Vendée Globe
Le 8 novembre 2020, trente-trois skippeurs ont pris le départ de la 9e édition du Vendée Globe, à ce jour la plus grande course à la voile autour du monde, en solitaire, sans escale et sans assistance.
Sans assistance ne signifiant pas livrés à eux-mêmes, la direction de Course est en contact régulier avec les skippeurs, notamment pour sécuriser grâce aux satellites d’observation de la Terre, dont ceux du programme européen Copernicus, leur progression dans l’océan Austral.
Les satellites, et en particulier les satellites radar, qui permettent d’observer de nuit et à travers les nuages, sont le seul moyen à notre disposition pour détecter les icebergs. La technologie de l’altimétrie spatiale, qui équipe le satellite Copernicus Sentinel-6 Michael Freilich lancé le 21 novembre 2020, est également mise à contribution.
CLS (Collecte Localisation Satellites), une filiale du CNES, surveille au quotidien la dérive des icebergs détectés par satellite et permet à la direction de Course de délimiter la Zone d’Exclusion Antarctique, une zone à forte densité d’icebergs au sein de laquelle les voiliers ne doivent pas pénétrer.
Pour en savoir plus, le Vendée Globe, CLS, le CNES et l’ESA organisent une conférence qui sera diffusée en direct sur leurs réseaux sociaux le jeudi 3 décembre 2020 à 15h CET.
Intervenants
- Jacques CARAES, directeur technique du Vendée Globe ;
- Alexia BARRIER, skippeuse de TSE-4myplanet, 1ère participation au Vendée Globe, 26e au classement au 27 novembre 2020 (en attente de confirmation) ;
- Thomas RUYANT, skippeur de LinkedOut, 3e participation au Vendée Globe, 2e au classement au 27 novembre 2020 ;
- Sophie BESNARD, directrice aux affaires internationales, en charge de la direction du projet Vendée Globe à CLS ;
- Sophie COUTIN-FAYE, responsable de la filière projets d'altimétrie au CNES ;
- Dr Simonetta CHELI, cheffe du bureau stratégie, programmes et coordination, Direction des programmes d'observation de la Terre au siège de l’ESA à Paris.
