Qui participe à Galileo ?
Galileo est né d'une initiative commune de la Commission Européenne et de l'Agence Spatiale Européenne.
La Commission gère les aspects politiques et les impératifs de haut niveau du programme. Elle a lancé diverses études portant sur son architecture globale, ses retombées économiques ou sur les besoins des utilisateurs. Il convient notamment de signaler les études GALILEI sur les architectures locales du système, sa compatibilité opérationnelle, les signaux et les fréquences, le marché, les questions juridiques et institutionnelles, les aspects liés à la normalisation, la réglementation, la certification, etc.
Les responsabilités de l'ESA couvrent la définition, la réalisation et la validation en orbite du segment spatial de Galileo et du segment sol qui lui est associé. L'ESTEC - le centre technique de l'ESA installé aux Pays-Bas - travaille déjà depuis plusieurs années sur les nouvelles technologies critiques nécessaires à la mise en œuvre de la constellation et de ses installations au sol. Il s'est notamment attelé à la mise au point des horloges de haute précision (basées sur l'utilisation d'étalons de fréquence au rubidium et de masers passifs à hydrogène) qui seront placées à bord des satellites, à celle des dispositifs de synchronisation embarqués destinés à piloter les différentes horloges pour obtenir un système temps commun à Galileo, ainsi qu'à celle des générateurs destinés à produire les signaux de localisation diffusés par les satellites. Ses ingénieurs oeuvrent également à la mise au point d'amplificateurs de puissance, de multiplexeurs de radio-fréquences, d'antennes et de répéteurs de télémesure et de télécommande. Des spécialistes travaillent parallèlement sur l'installation de simulation du système Galileo (GSSF) pour évaluer la meilleure stratégie à adopter en cas d'imprévus, lorsque le système fonctionnera. D'autres affinent la conception des signaux sur l'installation de simulation du signal Galileo. L'ESA a commencé à se pencher sur les technologies nécessaires aux futurs récepteurs Galileo. Des progrès ont enfin été accomplis dans la mise au point de la première version du banc d'essais du système (GSTB V1) qui permettra de valider les algorithmes de contrôle spécifiques de Galileo (comme par exemple ceux ayant trait au réglage des horloges) et les procédures permettant de définir les différentes orbites sur lesquelles seront placés les satellites avant que le système soit pleinement opérationnel. Dans une seconde phase, le GSTB comprendra un satellite d'essais qui permettra de tester directement certaines technologies critiques sur orbite terrestre moyenne.